La mise à poste du satellite après son lancement le 16 décembre par SpaceX depuis la Californie a été contrôlée par le Centre Spatial de Toulouse du CNES. Ici, une répétition des procédures au mois d’octobre.
© CNES/Frédéric Lancelot
La mesure des océans
SWOT n’en oublie pas pour autant un grand classique de l’altimétrie spatiale : la hauteur des océans. Ici intervient également un autre altimètre, français, nommé Poseidon-3C qui donne en plus la hauteur des vagues et la vitesse du vent ! Doté d’une précision centimétrique, le satellite observera la dynamique océanique selon une grille de lecture de quelques dizaines de kilomètres. Outre une meilleure connaissance des courants, on sait que ce type de mesure est aussi un indicateur de premier choix pour suivre le changement climatique en cours. Concrètement, SWOT permettra de prévoir quelles zones en bordure des mers sont menacées par la montée des océans et ainsi de protéger les populations. Il ne s’agit là que d’un exemple parmi d’autres applications.