Avant d’être chef du centre européen des astronautes de l’ESA, Frank De Winne, a été astronautes. On le voit ici en 2009 à bord du module Zarya de la Station spatiale internationale. Il était ingénieur de vol de l’Expédition 20.
@NASA
Quel profil pour aller sur la Lune ?
Les critères de sélections seront les mêmes
Des techniciens et des scientifiques capables de travailler en équipe
Si on retourne sur la Lune, c’est principalement pour en faire un laboratoire. L’objectif est de tester des technologies et évaluer le comportement humain au-delà de l’orbite basse, où est située la Station spatiale internationale. « On va utiliser le Gateway – la station spatiale qui sera mise en orbite autour de la Lune – et les sorties vers la Lune, pour préparer ces voyages vers Mars« , indique Frank De Winne. « On va faire très attention à la composition de l’équipage qu’on va envoyer sur ces missions. » Toutefois, il assure qu’on ne va pas chercher des profils différents de ceux qu’on recherche en ce moment, pour aller dans la Station spatiale internationale. « Les critères de sélection des astronautes restent les mêmes« , précise Frank De Winne. « On cherche des personnes qui ont un background technique scientifique opérationnel qui sont très flexibles et qui peuvent bien travailler en équipe.«
Des techniciens qui savent s’adapter
Ces missions seront plus risquées que vers l’ISS. « On recherche des gens qui comprennent les risques, qui peuvent rester calme dans toutes les circonstances même dans les circonstances difficiles« , détaille l’astronaute belge. Par ailleurs, les astronautes qui sont à bord de l’ISS travaillent pour des scientifiques, la réparent, la maintiennent en bon état. « Thomas Pesquet et Samantha Cristoforetti sont des pilotes mais à bord ils sont surtout des techniciens« , rappelle le chef du centre européen des astronautes. Le contrôle et le pilotage de la Station se fait depuis le sol et ce sera là même chose dans le Gateway.