Un des dispositifs utilisés pour simuler les conditions spatiales sur des embryons de poisson.
© Ifremer
L’étude scientifique de l’Ifremer publiée sous l’égide de Cyrille Przybyla s’est tout d’abord attachée à démontrer que les œufs de bar supportaient les accélérations qui résultent d’un décollage, puis l’impesanteur du voyage. L’Université de Lorraine (avec l’Agence Spatiale Européenne) et l’agence spatiale française CNES ont participé. Ainsi, les larves de bar soumises à ces effets se sont montrées quasi identiques à celles restées en conditions terrestres. L’éclosion a eu lieu 6 heures plus tôt, mais le phénomène s’avère bien connu lorsqu’un changement d’environnement se produit. L’étape suivante consiste à étudier les effets des rayonnements subis lors d’un trajet vers la Lune afin de s’assurer que les œufs livrés resteront viables. L’Ifremer collabore avec l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN) sur ce point.