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AsterX 2024 : l’exercice militaire aux 23 événements spatiaux

Publié le 07 mars 2024

Du 4 au 15 mars, le Commandement de l’Espace organise au CNES à Toulouse un exercice militaire centré sur les opérations spatiales avec la participation de 15 nations.

AsterX 2024 : l’exercice militaire aux 23 événements spatiaux

Créé en septembre 2019, le Commandement de l’Espace (ou CDE) basé à Toulouse est la «tête de pont de la stratégie spatiale de défense» de la France. À l’image d’organisations similaires dans différents pays (comme la Space Force aux États-Unis), le CDE montre que le spatial est une composante majeure pour les armées.

23 événements spatiaux et 4000 satellites

Initié en 2021, AsterX consiste à mettre sur pied un exercice spatial certes simulé, mais hautement réaliste et dont le déroulé s’appuie un scénario qualifié de «complexe et crédible» ainsi qu’«inspiré de menaces actuelles et futures, couvrant l’ensemble du spectre de la guerre spatiale». 
Pendant deux semaines, 140 participants militaires et civils réunis à l’agence spatiale française CNES à Toulouse seront confrontés à 23 événements spatiaux basés sur 4000 satellites et 14 types de menaces différentes. On note une augmentation par rapport à l’édition 2022 qui s’était tenue à la Cité de l’espace de Toulouse et qui reposait sur 16 événements.
La vidéo ci-contre résume AsterX 2023.

L’exercice AsterX de 2023.
© Armée de l’Air et de l’Espace (crédit identique pour la photo en en-tête de l’article)

15 pays participent à l’exercice 

Si AsterX 2024 reprend les fondamentaux des précédentes éditions (avec probablement des événements de brouillage de satellites, de cyber-attaques et peut-être des destructions avec des armes anti-satellite que plusieurs nations ont déjà testé), le millésime de cette année souligne son ouverture à l’international avec la participation de 15 pays (États-Unis, Roumanie, Italie, Japon, Royaume-Uni, Belgique, Espagne, Portugal, Australie, Corée du Sud, Émirats Arabes Unis, Allemagne, Canada, Pologne et Autriche). Un choix logique puisqu’AsterX vise officiellement «le développement d’une culture commune des opérations spatiales».

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