En orientant son appareil vers la constellation de Persée, l’astrophotographe Preston Dyches a parfaitement illustré l’effet de perspective qui situe le radiant des Perséides dans la constellation de Persée. Une telle image peut cependant être trompeuse en ce sens que ce n’est pas ce que vous verrez. Cette photographie résulte d’une longue pause et a ainsi fixé plusieurs «étoiles filantes» qui se sont produites pendant plusieurs dizaines de minutes.
© NASA/Preston Dyches
Perséides 2024 :
un pic autour du 12 août
Il n’est pas utile de concentrer son regard vers le radiant au sein de la constellation de Persée (en photographie avec pause longue, en revanche, cela permet d’obtenir un effet particulièrement esthétique).
Pour le millésime 2024, le premier quartier de Lune pourrait gêner du fait de sa luminosité, mais fort heureusement, notre voisine céleste se couchera peu avant minuit le 11 août, peu après minuit (heure de votre montre en France métropolitaine) dans la nuit du 12 au 13 et peu avant 1h du matin pour la nuit du 13 au 14. Un élément important, car le pic d’activité est attendu cette année entre 15h et 18h le lundi 12 août. Certes, ce n’est guère favorable pour la France et l’Europe (il fera jour), mais les nuits avant et après le pic (donc du 11 au 12 et du 12 au 13) devraient offrir quelques belles étoiles filantes (poussières de Swift-Tuttle en fait). De plus, la deuxième partie de la nuit (après minuit et même au-delà) s’impose classiquement comme la plus propice à ce type d’observation. Surtout, ne négligez pas les autres nuits du mois d’août, même si celles au-delà du 14 seront de plus en plus «parasitées» par la lumière de la Lune.