Le nano satellite Kinéis, ici dans la salle blanche d’Héméria, fera 140 cm de long sur 160 cm de large une fois son antenne et ses panneaux solaires déployés.
© Cité de l’espace
L’antenne de Kinéis va se déployer en orbite
Quelques minutes après la mise en orbite, l’antenne va s’ouvrir pour permettre de communiquer avec le sol
C’est une fusée Electron, de Rocket Lab qui va permettre au cinq premiers satellites Kinéis d’atteindre l’orbite. La constellation toulousaine comptera, à terme, vingt-cinq satellites. Elle sera consacrée à l’IoT, l’internet des objets. Son antenne, particulièrement performante, doit percevoir des signaux du niveau d’une télécommande de garage, et ce, à 650 km d’altitude. Chacun couvrira ainsi 40.000 km² par tour d’orbite. L’objectif est de permettre que les objets connectés obtiennent une actualisation de leur position ou de leur statut toutes les 15 minutes.
Tout doit tenir dans 16 U
Au lancement, un satellite Kinéis, tient dans 16 U, l’équivalent de 16 cubesats de 10x10x10 cm. Ce format permet d’intégrer cinq satellites Kinéis dans une fusée Electron du néo-zélandais Rocket Lab. Mais, pour cela, il fallait trouver une solution pour l’antenne de 80 cm de long, bien trop volumineuse.