Vingt-cinq satellites sont prévus pour la constellation Kineis. Chacun couvrira 5000km de diamètre. Une puce sera couverte par un satellite toutes les 10 à 15 minutes.
© Kineis
Un système performant
Un satellite Kineis peut repérer l’équivalent d’un bip de télécommande à 600km d’altitude
C’est la société toulousaine Héméria qui est chargé de l’industrialisation et qui produit les satellites dans ses salles blanches. Pour Nicolas Multan, le PDG d’Héméria, l’innovation principale de Kineis, c’est sa capacité à capter le signal de ces puces dans le tumulte des radiofréquences. « La radiofréquence est beaucoup utilisée au sol pour faire passer des messages ou des signaux. Là, on est sur un protocole particulier, une fréquence dans la bande de fréquence qui est assez particulière », explique-t-il. « Mais quand on est sur une fréquence, on est un peu pollué par tout ce qui est un petit peu avant et tout ce qui est un petit peu après. Et donc arriver à distinguer dans ce brouhaha RF qui vient du sol via les oreilles d’écoute du satellite, des signaux du niveau d’une télécommande de garage, donc extrêmement faible, ça veut dire qu’on a un satellite avec une propreté électro magnétique qui est quasiment jamais vue ». Chaque nanosatellite est situé à 600 km d’altitude et couvre 5000 km de diamètre.« Ils font le tour en une heure et demie, ce qui leur permet de balayer la Terre, en continu, et d’avoir, cette sensibilité d’écoute, inégalée » détaille le PDG de Kineis.