Au printemps et en été, dans la mer de Barents, au nord de la Norvège et de la Russie, des proliférations bleues et vertes de phytoplancton sont souvent visibles. PACE permettra de caractériser davantage la nature de ces phytoplanctons, observés ici par le satellite Aqua.
©NASA
Observer les phytoplanctons
Pace va permettre de mieux comprendre la biologie sous-marine
70% de la surface de la Terre est recouverte par les océans. «Pourtant, on en connaît souvent davantage sur la surface de la Lune que sur nos propres océans», résume Karen St Germain, directrice de la division des sciences de la Terre à la NASA. «PACE est une mission qui utilisera ce point d’observation unique de l’espace pour étudier les plus petites choses qui ont le plus grand impact». Lors d’une conférence de presse, le 4 février, les responsables de l’agence spatiale américaine ont présenté les principaux objectifs de cette mission qui doit durer au moins trois ans. «Comprendre comment la vie des océans interagit avec l’atmosphère et le climat mondial est l’un des secrets de l’Univers, ici-même, à la maison», explique Jim Free, l’administrateur associé de la NASA.
Absorbeurs de CO2
Les phytoplanctons sont des microalgues à la base de la chaîne alimentaire. «Ils absorbent une grande quantité de dioxyde de carbone, par la photosynthèse et les convertissent en oxygène», détaille Karen St Germain. Des phytoplanctons qui peuvent aussi être toxiques et contaminer l’eau douce ou les poissons. Il est, donc, nécessaire de les surveiller.