Des étapes à franchir… sans oublier la Chine
La veille le 9 avril et dans la même ville (la capitale fédérale Washington, DC), au siège de la NASA, son administrateur Bill Nelson signait un accord sur la fourniture par l’agence spatiale japonaise JAXA d’un ambitieux rover pressurisé, le Lunar Cruiser (voir plus bas). Accord signé par Masahito Moriyama, ministre de l’Éducation, de la Culture, des Sports, de la Science et des Technologies du Japon en présence du président de la JAXA Hiroshi Yamakawa. S’y ajoute la prise en charge opérationnelle (donc les budgets nécessaires) par le pays du Soleil Levant du rover pour une durée de 10 ans. Cet apport certain au programme Artemis s’avère centré sur ce qui se passera à la surface de notre satellite naturel. Un communiqué de la Maison-Blanche précise de plus qu’«un ressortissant japonais sera le premier astronaute non-américain à atterrir sur la Lune dans le cadre d’une future mission Artemis, en supposant que des critères importants soient atteints». On constate sans peine que des étapes concrètes (non-précisées à ce jour) devront être franchies par la JAXA, et on pense bien sûr à l’avancement du rover lunaire.